chir un quart de siècle, et atteindre 1829, pour rencontrer un premier scaphandre vraiment pratique, imaginé à cette époque par Siebes, de Londres.
Il était réservé à M. Cabirol de transformer complètement ces appareils et de construire un système de plongeur remplissant les conditions voulues de sécurité et de commodité. Ce système n’est pas sensiblement resté en arrière, malgré les perfectionnements qu’y ont introduits MM. Rouquayrol Denayrouze, en 1867, malgré les récentes modifications qu’y ont apportées les ingénieurs prussiens.
Nous n’entrerons pas dans des détails de construction qui n’intéresseraient pas nos lecteurs, mais nous croyons qu’ils accueilleront avec quelque intérêt les renseignements que nous leur donnerons sur les impressions du plongeur. Un savant distingué, véritable ami de la nature, M. Esquiros, a eu la curiosité de faire une excursion dans les profondeurs sous-marines, et il a publié jadis, à ce sujet, un récit fort curieux et fort pittoresque :
… « Le moment terrible, dit M. Esquiros, est celui où l’on touche la surface des vagues ; quoique l’Océan fût calme ce jour-là comme un lac, je me trouvais battu et soulevé, malgré mes poids de plomb, par le mouvement naturel des eaux roulant les unes sur les autres. Ce fut bien pis lorsque j’eus la tête sous les vagues et que je les sentis danser au-dessus du casque. Avais-je trop d’air dans l’appareil,