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LA NATURE.

pagnons, après avoir visité Cambodge, Pnom, Bachey, etc., continuent leur voyage jusqu’à l’île de Khong, en passant auprès des admirables cataractes de Salaphe, qui offrent un des plus beaux panoramas qu’il soit possible d’admirer.

« On voit là, dit M. Garnier, des chutes d’eau de plus de quinze mètres de hauteur verticale, et d’une longueur qui atteint parfois un kilomètre. (Voir la gravure ci-contre). En amont le fleuve se rétrécit un instant, puis il s’épanouit de nouveau sur l’immense plateau de roches, qui précède les chutes, en se perdant au milieu d’îles sans nombre, et en embrassant entre ses deux rives un espace de près de cinq lieues ! »

Voyage en Indo-Chine. — Palmier Caryotas.

Il faut suivre partout les voyageurs, décrivant les mœurs curieuses des populations qu’ils visitent, les réceptions dont il sont l’objet, donnant le tableau des spectacles naturels, auprès desquels ils séjournent, l’aspect des monuments et des ruines qu’ils étudient, pour avoir une idée exacte de cette magnifique exploration. La gravure qui représente les palmiers caryotas, et qui est faite d’après nature, par M. Delaporte, un des membres de l’expédition, ne représente-t-elle pas la richesse luxuriante de ces