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LA NATURE.

les Chélidoures sont des montagnes et n’ont encore été trouvées qu’en Europe.

Maurice Girard.

LE CHEMIN DE FER DU MONT CENIS

Chemin de fer du mont Cenis. — La montée.

Depuis les Romains qui avaient établi une route de voitures par la vallée d’Aoste entre l’Italie et la Gaule, route détruite par les barbares, jusqu’à ce siècle, on n’a pu franchir les Alpes qu’à pied, à dos de mulet ou en chaise à porteur. Napoléon Ier fit exécuter, de 1801 à 1807, la route du Simplon et de 1803 à 1810 celle du mont Cenis. Quand les chemins de fer furent inventés ce ne fut qu’avec bien des hésitations que l’on se décida à les tracer au travers des montagnes.

La descente.

Ce fut en 1841 qu’un humble géomètre-arpenteur de Bardonnèche, Joseph Médail, proposa, le premier, de creuser sous les Alpes un tunnel aboutissant au village de Bardonnèche, où il était né. Le roi Charles-Albert, frappé de cette proposition, chargea MM. Mauss et de Sismonda d’étudier le projet de M. Médail, et ces deux savants éminents ne purent que confirmer l’exactitude des données recueillies par l’arpenteur et adopter le tracé qu’il avait choisi. Mais ce tunnel ne pouvait se construire par les pro-

    fique ou qui, d’un esprit plus positif, cherchent les moyens de les détruire au grand profit de leurs fleurs et de leurs fruits. Si quelques personnes désirent avoir une connaissance approfondie de ces insectes, nous leur indiquerons, pour les espèces d’Europe, le remarquable ouvrage de M. Fischer, de Fribourg, Orthoptera europœa. Leipzig, 1853, et une étude monographique sur les espèces du monde entier, par M. H. Dohrn (Versuch einer Monographie der Dermopteren ; Entomolog. Zeitung. — Stettin, 1863, p. 35, 309 ; 1864, p. 285, 417 ; 1865, p. 68, et 1867, p. 811).