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maisons microscopiques. L’on est exposé aux rayons du soleil et aux regards des voisins, qui ne s’en choquent nullement ; c’est une habitude. D’ailleurs, dans les bains publics, les sexes sont mêlés, ou plutôt je me trompe : la morale, qui ne perd jamais ses droits, a fait tendre une corde entre le côté des hommes et le côté des femmes.

J’emporte un souvenir reposant de la petite auberge calme et tranquille où, sans bruit, glissent les petites servantes ; et, malgré moi, je pense à nos hôtels de province aux chambres moroses avec leurs alcôves qui sentent le moisi et leurs papiers peints couleur de punaise.

Les villes du Japon ont été si souvent décrites que je ne veux pas entreprendre de variation sur ce thème. Je ne parlerai donc ni de Nara, ni d’Osaka, ni de Kiôto, ni de Nikko, ni même de Tokio dont la superficie excède celle de Paris. Il faut les voir toutes ; il faut les voir au

Acteur mimant une scène guerrière.

Acteur dans un rôle féminin.

Un pont à Osaka.