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XVII

LES SECONDES NOCES DU CHEVALIER


LA fête donnée en l’honneur des secondes noces du sire de Ringstetten fit éprouver aux invités la même impression qu’ils eussent pu ressentir devant un spectacle brillant vu au travers d’un voile de crêpe. Au lieu de faire éclater la joie et la gaieté, elle faisait songer au néant des choses terrestres.

Les esprits des eaux ne troublèrent personne, puisque l’accès du château leur était depuis longtemps interdit, mais tous les assistants avaient l’impression que la fête était incomplète, qu’il y manquait quelqu’un ; chacun