Page:La Motte-Fouqué - Ondine, Hachette, 1913.djvu/181

Cette page a été validée par deux contributeurs.

installation en cet endroit, il avait répondu : « Il y a d’autres bénédictions que les bénédictions nuptiales. Si je ne suis pas ici pour un mariage, c’est sans doute qu’une autre cérémonie se prépare. Il y a moins de distance qu’on ne croit parfois entre une fête nuptiale et des funérailles, entre le bonheur et le deuil. Que ceux qui veulent me comprendre soient avertis ! »

Le chevalier, rapprochant ces paroles de son rêve, tomba dans une profonde méditation. Mais, tout étant décidé, il ne voulut pas se dédire et les préparatifs du mariage furent exécutés ainsi qu’il l’avait ordonné.