Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome second, 1796.djvu/71

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

n’avoit-il pas droit de s’attendre aux avantages les plus flatteurs, de la part d’un prince qui en a tant ?

Il y a encore parmi les plantes des noirs, des mulâtres, des taches où l’imagination n’a point de part, ſi ce n’eſt peut-être dans celle de Mr. Colonne. Il y a des panaches ſinguliers, des montres, des loupes, des goëtres, des queues de ſinges & d’oiſeaux ; & enfin, ce qui forme la plus grande & la plus merveilleuſe analogie, c’eſt que les fœtus des plantes ſe nourriſſent, comme Mr. Monroo l’a prouvé, ſuivant un mélange du mécaniſme des ovipares & des vivipares. C’en eſt aſſez ſur l’analogie des deux regnes.