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d’espérer qu’un jour par son moyen tous les fingct fie auffi le vôtre , ma chère f commenceraient à parler. Mais voilà refpérance échouée ; le maître defeend aux enfers » fie les difciples gémiflent après lui fans reflburce.

D’ailleurs Mr. Machiné fe crut toujours plus redoutable qu’il ne rétoit en effet. Il oublia quelquefois qull étoit machine. Il appelle fon fyftéme » Jupcrbe t qui fait frémir les préjugés. Que dis~je % » ajoute-*» il , le jour qu’il parut , la facrofainte » théologit en trtmbla jufques dans fis fonde mens % » & les chapeaux larges & plats pardevant de » tous ces fearamouches ou pantalons % que le » peuple refpeâe % furent mis plus de travers que » jamais ».

Ce sont, direz-vous, en vérité des idées crues , enfles fie matérielles ; fit ccft ce que je veux. Mon héros s’imagine d’être « t Hercule de la fable. Pour » peu i dit- il , qu’on foit ver fi dans la littérature » # dans ta feule connoijfance des auteurs on » voit que je fuis % comme Mr. de Voltaire le dit » de Newton i t Hercule de la fable % à qui ton » attribue tous les faits des autres héros ». Mr. Machine eft donc V Hercule de la fable. Vous le fave2, ma chère ; fit voilà , vous êtes verfée dans la littérature. Quel avantage pour vous, de favoir que Machine eft l Hercule moderne !

Parlant en quelque endroit des théologiens, vos