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faifoit cette hiftoire en 1723, l’a, je crois,, tirée du bourgmeftre Tulpius.

On parloir beaucoup à Paris, quand j’y publiai ja première édition de cet ouvrage , d’une fiile iauvage qui avoir mange fa fœur , & qui étoit alors au couvent à Châlons en Champagne. Mg-. le maréchal de Saxe m’a fait l’honueur de me raconter bien des particularités de l’hiUoire de cette fille. Mais elles font plus curieufes que néceffaires , pour comprendre 6c expliquer ce qu’il y a de plus furprenant dans tous ces faits. Un feul fuffit pour donner la clef de tous les autres ; au fond , ils fe reffemblent tous , comme toutes nos cbfervations de médecine fur un même fujet, dont une bonne théorie facilite beaucoup mieux l’intelligence , que tous les livres de ces docteurs ciniques (S : bornés. §. VIT.

Belle conjecture d’Arnobe,

qui vient à t appui de tous ces faits. J’ai rapporté plufieurs (i) fliits , que le hafard , ou un art admirable^ ont fourni aux Fonteneîle , (i) Je n’ai oublié que VaveugU-nt de la Motte le Vayer ; mais cet oubli n’eft pas de conlequence, parla raifon que j ’ai donnée.