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de fait qu’il répète avec le temps , & comprend fore bien les difcours d’autrui.
Les explofîves , p ^ ?, k^ ne fe prononcent pas fans quelque élévation apparente du larinx ; elles fe diftinguent par-là des nafalesm^ n , ng. La prononciation â€s lettres ch , eil fenfible à l’œil ; c’eit comme en îifant, qu’un fourd conçoit ce qu’on lui dit ; il efl bon de loi parler dans la bouche pour mieux fe faire entendre , lorfqu’il s’cft déjà entendu lui-même, comme on l’a dit ; mais on i’inflruit mieux par la vue & : le touiher, aurcsjiint in ociilis , dit fort bien l’auieur du traité dç loquclâ , p. 101.
Le difciple fait-il enfin lire & parler ? On commence par lui apprendre les noms àç.s chofes qui ont le plus d’ufages , & qui fe préfentent le plus familièrement , comme dans l’éducation de tous les enfans ; les fubftantifs, adjectifs, les verbes, les
- idverbes , les ccnjonélions , les déclinaifons , q^
conjugaifons , & les contraclioils particulières de la langue qu’on enfeignc.
Amman finit fon petit , mais excellent traité , par donner l’art de corriger tous les défauts du lang :ige , mais je ne le fuivrai pas plus loin. Cette méthode eft d’autant plus au-dcffus du Bureau Typo-K graphique^ & du Quadrille des enfans , qu’un fourd^ né , plus animal qu’un enfant , a par fon fcul inftiaél déjà appris à parler. Le favant maître des