Page:La Messaline française (éd. 1789), 1789.djvu/74

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 66 )

poser à mes carresses, et plus je les redoublois. — Laisse, laisse-moi, de grace, mon ami ; tu me mets toute en feu. Ne me tourmente pas inutilement, ou je vais bientôt te mettre à la raison, Je lui dis que cela étoit impossible, si elle se refusoit à ce que je demandois. Ah ! reprit-elle ; nous allons voir, puisque tu me défie. Aussitôt elle s’empare du fier priape, et d’un poignet complaisant et léger, elle essaye d’amortir les desirs dont je suis animé. Mon doigt officieux lui rend la pareille. Mais tout-à-coup, emportée par la passion, elle se retourne et s’enfonce elle-même la fléche dans la route voisine de la canonique, et conduit en même-temps ma main, pour lui faire continuer son office. Ce sentier plus étroit accéléra mes plaisirs, et la duchesse se sentant inondée par les sources de la volupté, qui jaillissent avec force, tombe de son