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dre. — Oui, répondis-je, et aussitôt je franchis l’intervalle qui me sépare du lit ; je m’y élance avec force, et bientôt je le partage avec elle. C’étoit la premiere fois que j’allois jouir de ses appas aussi à mon aise. Déjà couverture et draps sont aux pieds ; ma main parcourt ses charmes ; elle veut parler, et je lui ferme la bouche par un baiser. Cependant une chose m’étonne : elle a l’air de vouloir se dérober à mes carresses ; je la retiens dans mes bras ; ma langue carresse voluptueusement la sienne ; mon doigt s’empare du siege du plaisir ; déjà je sens son clit… se gonfler dessous. Ses titillations précipitées attirent vers cette partie tous les esprits libidineux ; je fais circuler dans ses veines le plaisir à grands flots ; ses cuisses, qu’elle avoit serrées, s’écartent peu à peu ; un léger mouvement de ses fesses m’annonce qu’il est tems