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gné. Je fus vivement piqué de la maniere dure dont elle s’exprimoit, et je résolus, dès cet instant, de faire tout ce que je pourrois pour découvrir ce que je désirois si fortement. Je n’en fis rien paroître, et nous nous quittâmes aussi bons amis, en apparence, qu’à l’ordinaire. Le lendemain je reçus ce [billet :]

« Tu veux donc absolument savoir qui je suis ; eh bien, chevalier, tu seras satisfait. Trouve-toi demain matin à l’entrée de la terrasse vers sept heures ; tu porteras un bouquet de roses à ta main pour te faire reconnoître de la personne que je t’enverrai, et que tu suivras sans lui faire aucune question. Adieu chevalier ».

Ce billet me procura la satisfaction la plus vive. J’attendis l’instant promis