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est à louer ; il faut t’en accommoder, jusqu’à ce qu’on puisse en faire l’acquisition. Ne t’étonne point de ces sacrifices, je suis assez riche pour les faire. Je veux te rapprocher de moi autant qu’il me sera possible. Achete aussi des chevaux et un équipage ; monte ta maison, ne crains pas la dépense. L’amour suppléera à tout. Adieu, mon aimable chevalier ; je te ferai savoir le jour que nous pourrons nous voir. Je te baise un million de fois.

P. S. Sois-moi toujours fidele ».

Je tombois de surprise en surprise. Moi qui étoit venu à Versailles pour solliciter une place qui puisse suppléer à mon défaut de fortune ; moi qui, depuis peu, par le moyen de la princesse d’Hé… en avoit obtenu une que je n’avois prise que parce qu’elle