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pés. Ses jambes croisées sur mes reins m’attirent avec force vers elle. Elle semble craindre que je ne lui échappe. Ses mouvemens répondent aux miens. Déjà s’approche l’instant marqué par la volupté : instant qui, s’il duroit, nous rendroit supérieurs aux dieux. Déjà jaillissent les sources du plaisir. Ah… dieu !… Ah… chere !… Cher amant !… Vas !… Oh vas… fort… quel… plaisir !… Ah !… ah !… j’ex… pire… sont les seules monosyllabes que nous pouvons prononcer. Nous tombons enfin dans une prostration de forces des plus complettes. Notre anéantissement est à son comble… et nous ne renaissons quelques instans après que pour nous replonger de nouveau dans la même ivresse voluptueuse. Notre excessif affoiblissement mit seul fin à nos transports.