vement plus précipité ; je sens son cœur palpiter avec force ; elle succombe enfin à l’excès de ses desirs, et m’attire dans ses bras. Étendu sur elle, déjà s’est levé ce voile jaloux qui sembloit s’opposer à mon bonheur ; je parcours toutes ses beautés les plus cachées ; mon doigt se fixe enfin sur le trône de la volupté ; mais tout-à-coup il cede à ses transports. Il faut une victime à l’Amour ; le poignard de ce dieu étoit prêt à frapper ; elle le saisit avec force, le plonge d’une main courageuse… Le sang le plus pur coule à grands flots… victime et sacrificateur tombent anéantis sous le poids du plaisir ; et le glaive, tout fumant encore, est à peine sorti de sa plaie que l’Amour l’y replonge à plusieurs reprises.
Oh mon ami ! je n’entreprendrai pas