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dans tout le désordre de sa toilette ; ton sot ami n’avoit voulu rien comprendre. Elle se décida donc à une derniere tentative, autant que moi maîtrisée par ses desirs, elle me dit un jour de venir la prendre l’après-diner pour lui donner la main à la promenade. Je promis, bien éloigné de penser au bonheur qui m’étoit réservé, j’arrive à l’heure dite et l’on m’introduisit selon l’ordre donné. Je pénétre jusqu’à son boudoir. Oh ! mon ami, juge de ma surprise ! Quel spectacle enchanteur s’offre à mes regards ! mon adorable d’Hé… dormant étendue sur un lit de repos, dans l’attitude la plus voluptueuse, la gorge nue, une jambe élevée, l’autre pendante à terre, les cuisses les plus blanches, écartées, et par la posture où elle se trouvoit, absolument découvertes… J’entrevois le centre des plaisirs, ombragé d’une mousse