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Ne pouvant retenir mes désirs, je les rejoins au lit.

Oh ! mon ami, quelle nuit ! mais écoute : À peine fus-je couché, que la jeune fille voulut se retirer. Je l’en empêchai et les couvrit alternativement de baisers.

La duchesse prit son parti. Son inflammable imagination fut bientôt échauffée ; elle ordonna à sa femme de chambre de rester. Elle se plaça entre nous deux, le dos tourné de mon côté, et, me présentant les fesses, elle s’enfila elle-même en levrette, pendant qu’Agathe (c’est son nom) lui chatouillait le clitoris et lui faisait les florentines les plus lascives ; la duchesse, de son côté, passa une de ses mains dessous Agathe, et lui claquait les fesses pendant que de l’index de la main droite elle frottait avec agilité sa jolie cellule d’amour. Nous arrivons enfin tous les trois à la période si redoutable, et ce fortuné moment est annoncé par des ah ! des hélas ! mille fois répétés.

La Duchesse me fit reprendre sa place et voulut que je fisse mon offrande sur l’autel