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partagerai plus, je te posséderai à moi seule et… Elle me couvrit de baisers.

Pendant ce monologue, je n’étais pas resté inactif. Je l’avais fait asseoir sur mes genoux ; je tenais une de mes mains sur un globe d’ivoire ; j’agitais légèrement, avec mon doigt, un des boutons qui les couronne ; j’aspirais l’autre entre mes lèvres. L’index de ma main droite s’était introduit dans la route des plaisirs, et le pouce s’était placé un peu plus haut sur le clitoris.

Elle ne put tenir longtemps à cette quadruple manière d’appeler la volupté… Déjà ses yeux languissants annoncent son approche… Elle s’agite avec fureur… elle brise elle-même les obstacles qui tiennent enfermé le sceptre d’amour ; elle le saisit avec force… il est si fougueux qu’à peine sa main peut le contenir, elle lui procure de légères secousses ; ses membres se raidissent ; elle finit enfin par faire avec effort, dans ma main, la libation la plus copieuse, et tomba dans un anéantissement total.

Oh ! je t’avoue mon ami, que je n’ai ja-