pagne, et croyez, Chevalier, que je ne vous fais pas ces aveux pour diminuer les sentiments de reconnaissance et d’amour que vous avez pour elle, ni pour vous faire croire que vous m’en devez à moi-même quelque peu ; non, Chevalier, je connais l’amour et sais qu’il ne se commande pas ; suis-je donc maîtresse de ne pas vous aimer ?
« Je n’exige rien de vous ; aimez votre inconnue et puissiez-vous longtemps être payé de retour, si cela est nécessaire pour votre bonheur ; mais… »
Vois, mon ami, avec quelle adresse cette femme cherche à m’amener à son but. Elle affaiblit les sentiments que j’ai pour son amie ; elle fait ce qui est possible pour les tourner à son profit ; elle affecte la grandeur d’âme, la générosité : elle me donne à douter de ma maîtresse ; car que veut dire ce mais… ? Je le lui demandai, et elle me répondit de manière à augmenter mes doutes, qu’elle n’entendait parler que de son inconstance habituelle.
Que te dirais-je enfin, si elle ne réussit