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désignait qu’elle eût voulu être à la place de mon inconnue.

La suite de mon histoire te prouvera si j’avais raison ; mais ne nous écartons pas de mon sujet.

À peine vis-je que nous étions seuls, je dénouai la ceinture qui empêchait sa gaule de s’ouvrir ; n’étant plus retenue, elle tomba à ses pieds. Je ne trouve plus d’autre obstacle, qu’une chemise si fine, qu’à peine paraissait-elle en avoir : bientôt elle est enlevée elle-même ; et je tiens nue dans mes bras mon adorable maîtresse.

Pourrai-je jamais t’exprimer la blancheur, le satiné de sa peau, cette gorge divine sur laquelle sont posés deux jolis boutons de rose, l’élégance, la souplesse de sa taille, le contour, la fermeté de deux fesses dont la partie supérieure forme la chute de reins la plus admirable, la rondeur de deux cuisses que l’art ne pourra imiter ? Pourrai-je te peindre ce ventre lisse et poli sur lequel j’imprimai un million de baisers !… Pourrai-je surtout te donner une idée de ce réduit admirable, le plus bel ouvrage de la nature, centre de tous nos plaisirs, lieu délicieux où l’amour a fixé son séjour ! Vit-