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que l’on nous donne. — Que du moins, avant de m’éloigner, j’imprime un baiſer bien reconnaiſſant ſur l’une… (Il baiſe une feſſe), & l’autre… (Il baiſe), de mes adorables bienfaitrices.

La Comtesse avec un mouvement malin.

N’oubliez pas en paſſant l’adorable bienfaiteur lui-même… A votre aiſe, Monſieur l’Abbé.

L’Abbé, après avoir aſſez follement obéi, profite de la poſition pour faire à la Comteſſe ce qu’elle avait éprouvé ſi voluptueuſement de la part de Cécile. Le badinage ſe ſoutient juſqu’à ce qu’il ait ſon plus extrême effet. La Comteſſe eſt preſque ſans connaiſſance. L’Abbé, ravi, s’écrie avec exaltation.

Adieu, ma Vénus Callipyge ; ce jour eſt l’un des plus beaux de ma vie.

(L’Abbé prend canne & chapeau).