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CONTES DROLATIQUES

chapelain du château des Engrumelles, qui, comme tous les religieux, aimait à composer des liqueurs, en avait tiré un vin particulièrement bienfaisant, mais dont il avait gardé le secret, disant qu’il voulait qu’il ne fût divulgué à l’humanité que trois siècles après sa mort, par le premier arrière-petit neveu de celui, qui, comme lui, après cette longue période d’années, aurait les yeux couleur vert de mer et une belle barbe blanche.

Ce savant et fantaisiste moine, dont les traits et le nom revivent dans un de nos plus aimables contemporains, aujourd’hui détenteur de sa mystérieuse recette, s’appelait : le Révérend Frère Angelo Mariani.

L’ambitieux Adalbert fut couvert d’honneurs, mais regretta toujours Izoline. Il avait raison.


Izoline heureuse.