plaisir de te voir ? cher époux, tu me fais une sensible peine ; ne te chagrine point, mon homme : tu as épuisé la coupe du malheur ; l’avenir maintenant ne peut être qu’heureuse.
Vous ne me séduirez plus par vos belles paroles, femme dangereuse et perfide. Ce sont vos infâmes conseils qui m’ont perdu.
Peux-tu bien m’accabler de la sorte ? tu sais cependant quelle part je prends à ton infortune ; et tu ne crains pas de me déclarer hautement la cause et l’auteur de tous tes maux.
J’ai peut-être tort de vous accuser ! ce n’est point vous, qui m’avez conseillé de fournir de l’argent à d’Artois, à Condé ; ce n’est point vous, qui m’avez fait entrer dans toutes les machinations des princes fugitifs ; ce n’est point vous qui m’avez bercé de l’espoir d’une contre-