tire les parties grossières qui sont demeurées au fond, pour recommencer à les broyer dans le mortier. À l’égard du second vase, on attend qu’il se soit formé au fond une espèce de pâte : alors versant l’eau fort doucement, on jette la pâte dans de grands moules de bois propres à la sécher ; mais, avant qu’elle soit tout-à-fait sèche, on la divise en petites briques qui se vendent au cent. C’est de leur forme et de leur couleur qu’elles tirent le nom de pé-tun-tsé ; mais, comme les ouvriers y laissent toujours beaucoup de parties grossières, on est obligé, à King-té-tching, de les purifier encore avant de les mettre en œuvre.
Le kao-lin se trouve dans des carrières assez profondes, au cœur de certaines montagnes dont la surface est couverte d’une terre rougeâtre. On le trouve en masses, dont on fait des briques de la même forme que le pé-tun-tsé. Il sert à donner de la fermeté à la fine porcelaine. Cependant on a découvert depuis peu une espèce de pierre tendre qu’on emploie au lieu du kao-lin, et qui se nomme hoa-ché, parce qu’elle est un peu glutineuse, et qu’elle tient en quelque sorte de la nature du savon. La porcelaine qu’on en fait est rare et beaucoup plus chère que les autres espèces. Elle est d’un plus beau grain ; ses peintures sont beaucoup meilleures : elle est aussi beaucoup plus légère, mais plus fragile, et il est plus difficile de trouver le véritable degré de chaleur de sa cuite. Quelques ouvriers se contentent de