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l’empereur, aux reines et aux princes ; mais leurs soins s’étendent à d’autres malades, surtout à ceux que l’empereur, par une faveur particulière, leur ordonne de visiter et de traiter eux-mêmes. Les mandarins de ce tribunal sont du même ordre que ceux du précédent, et dépendent aussi du tribunal des rites.

Celui de Kong-lou-tsé fait l’office de premier huissier et de maître des cérémonies, lorsque l’empereur donne ses audiences, ou lorsqu’il entre dans la salle impériale pour y recevoir l’hommage des grands et des mandarins. Ce tribunal assiste celui des rites.

Le tribunal qui se nomme Chang-len-ghey est chargé du soin des jardins, des vergers et des parcs. Il a la surintendance des bestiaux, des moutons, des porcs, des canards, des oiseaux, et des autres animaux qui servent aux sacrifices, aux fêtes et dans les hôtelleries de l’empereur. Il est dépendant du tribunal des rites, et ses mandarins sont du même ordre que ceux des tribunaux de physique et de mathématiques.

Le Chang-pao-tsé est un tribunal qui a son siége dans le palais, et qui est chargé du sceau impérial. Les mandarins qui le composent sont obligés d’avertir l’empereur lorsque le sceau est donné à quelque tribunal qui en doit faire usage, et lorsqu’il est rendu. Ils préparent les sceaux de toutes les cours de l’empire ; ils disposent les lettres et les marques qui doivent être gravées dessus, lorsque l’empereur