corps, leurs propriétés et leurs effets. Mais quels principes !
La médecine, par exemple, a toujours été fort en honneur parmi les Chinois, non-seulement parce qu’elle est très-utile pour la conservation de la vie, mais encore parce qu’ils supposent beaucoup de liaison entre cette science et les mouvemens du ciel. Ils comptent cinq élémens, la terre, les métaux, l’eau, l’air et le feu, qui s’unissent pour la composition du corps de l’homme, et dont le mélange est tel, qu’un élément prévaut sur les autres dans quelques parties. Ainsi le feu prédomine dans le cœur et dans les viscères voisins, et le sud est le point du ciel qui se rapporte principalement à ces parties, comme la résidence principale de la chaleur naturelle ; aussi ne manquent-ils pas d’observer les affections du cœur pendant l’été. Le foie et la vésicule du fiel se rapportent à l’élément de l’air, et tous deux ont une relation à l’est qui est le lieu d’où procèdent les vents et les végétations. C’est au printemps que la disposition de ces parties doit être observée. Les urètres appartiennent à l’eau, et correspondent au nord ; ainsi c’est pendant l’hiver qu’il faut observer leurs indications. Le foie et la troisième partie du corps sont sujets au feu et à l’eau, et reçoivent les impressions du cœur pour les communiquer à toutes les autres parties. Les médecins chinois raisonnent sur les rapports et les oppositions de ces élémens avec le corps