mêmes étoiles, dans la même année, se lèvent ou se couchent avec le soleil, et comment elles passent le méridien tantôt à leur lever, et tantôt à leur coucher ; qu’il avaient donné des noms aux étoiles, et divisé le ciel en diverses constellations ; qu’ils y avaient rapporté les places des planètes ; qu’ils distinguaient les étoiles fixes, et qu’ils avaient des figures particulières pour cet usage.
L’année chinoise commence à la conjonction du soleil, et de la lune, ou à la nouvelle lune la plus proche du quinzième degré du verseau, signe où le soleil, suivant les idées reçues en Europe, entre vers la fin du mois de janvier, et demeure pendant le mois suivant presque entier : c’est de ce point qu’ils comptent leur printemps. Le quinzième degré du taureau fait le commencement de leur été ; le quinzième degré du lion, celui de leur automne ; et le quinzième degré du scorpion, celui de leur hiver.
Ils ont douze mois lunaires : les uns de vingt-neuf jours, et les autres de trente : tous les cinq ans, ils ont des mois intercalaires pour ajuster les lunaisons avec le cours du soleil : leur année consiste en trois cent soixante-cinq jours, et quelque chose moins de six heures. Ils ont calculé les mouvemens des planètes par des tables d’équation suivant une époque réglée au solstice d’hiver, qui est le point fixe de leurs observations, comme le premier degré du bélier est le nôtre, en comptant de cent en cent degrés.