Iopandam demeureraient en propriété à la compagnie hollandaise avec leurs dépendances, qui furent étendues par les vainqueurs à trois ou quatres lieues dans les terres, et que le roi renoncerait à tous ses droits sur ces trois possessions pour lui et ses successeurs.
» Que les jésuites seraient chassés du royaume, tous leurs biens confisqués au profit de la compagnie, pour la dédommager des frais d’une ambassade qu’on les accusait d’avoir fait manquer à la cour de la Chine ; leurs maisons rasées et leurs églises démolies.
» Que les Portugais seraient privés des gouvernemens, des charges et des dignités dont il avait plu au roi de les honorer ; leurs magasins fermés et leurs fortifications détruites : qu’ils sortiraient incessamment du royaume, s’ils n’aimaient mieux y demeurer, à condition de n’y faire aucun commerce ; et que, pour leur en ôter tous les moyens, ils seraient relégués dans quelque village éloigné des villes.
» Que le roi ferait partir incessamment un ambassadeur pour Batavia, avec des présens proportionnés à ses richesses, pour obtenir du conseil la ratification du traité.
» Que les Hollandais s’obligeraient, de leur part, aussi long-temps que le roi et ses successeurs seraient fidèles à leurs promesses, de ne leur causer aucun trouble dans la possession de ses états ; d’entrer dans tous leurs intérêts, et de les assister dans leurs guerres étrangères ou domestiques ; de continuer le commerce