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fut passé, le vent alisé revint, souffla bon frais, et continua ainsi, excepté en quelques autres occasions, où nous eûmes encore des grains : aux environs des Marquésas, nous eûmes de la pluie et des bouffées de vent.

» Après notre départ des Marquésas, nous fîmes route au sud-sud-ouest, ensuite au sud-ouest, et enfin à l’ouest et demi-sud ; le même vent alisé du sud-est nous poussait en avant. Les cinq îles basses que nous rencontrâmes nous firent changer de temps en temps notre route, jusqu’à notre arrivée pour la seconde fois à Taïti.

» Dans notre seconde traversée des îles de la Société à celles des Amis, nous eûmes le même vent alisé du sud-est, et par intervalles un vent contraire de l’ouest, quand nous approchions de terre, ou pendant qu’un fort grain survenait ; quelquefois nous éprouvions du calme. Après être restés peu de jours à Anamocka, et avoir passé entre O-ghao et Tofoua, nous atteignîmes un vent du sud-est qui nous empêcha d’aller à Tongatabou, comme nous l’avions d’abord projeté : ce vent varia peu, et dura jusqu’à ce que nous rencontrâmes les Nouvelles-Hébrides, où nous eûmes beaucoup de rafales et de pluies, et de temps en temps des calmes : nous eûmes encore des vents d’est en allant à la Nouvelle-Calédonie, et près de cette terre, quelquefois des calmes, et fréquemment des rafales avec de forts grains de pluie. Après notre départ de la Nouvelle-Calédonie, le vent