ans. Sa séance commence le 8 juillet, et continue aussi long-temps qu’il se présente des affaires à juger. Chaque lovman a huit assesseurs qui prononcent les jugemens avec lui ; cependant ils ne sont pas encore définitifs : on peut en faire appel à la grande juridiction, qui se tient dans le même temps et au même endroit, et dont le grand-bailli est le président. Ce magistrat est assisté par le lovman, qui n’a pas rendu le jugement sur lequel on plaide, par plusieurs syslovmen, et, en cas de besoin, par les assesseurs de la juridiction du lovmam. Il y a donc toujours douze juges, sans compter le grand-bailli qui préside ; et, en son absence, il est remplacé par le sénéchal. Cette cour de justice a du rapport avec le conseil souverain de Norwége, quant aux formalités, et en ce qu’un juge peut y être cité directement pour déni de justice, ou pour d’autres cas qui concernent ses fonctions. De ce tribunal supérieur d’Islande on appelle à la cour de Copenhague, lorsque l’affaire est importante et d’une nature prescrite par les lois.
Les affaires ecclésiastiques se jugent en première instance par la juridiction du chapitre de l’église cathédrale, qui est composée d’un prévôt et de deux assesseurs. Elles passent de ce tribunal à celui d’une chambre consistoriale, tenue par l’évêque, le prévôt, les prébendaires et autres ecclésiastiques, et encore présidée par le grand-bailli, ou par un autre magistrat que nomme le gouverneur-général