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LA FLEVR DE GRENADE.


Madrigal.

 


Dans l'Empire fameux de Flore et de Pomone,
Mon père a mille enfans qui portent la Couronne ;
               Mais, préférant mon sort au leur,
               l'ay mieux aymé demeurer Fleur,
Auec le vif éclat dont ie suis embellie.
Afin de m'offrir Vierge à la chaste Ivlie.
O perte fauorable ! ô change précieux !
               le quitte vne gloire mortelle,
Pour l'jmmortel honneur de parer cette belle.
Et le destin des Roys pour le destin des Dieux.

De M. C.. (?)