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XLVI
Préface.

geance est toujours parfaite, a bien voulu nous faire la communication suivante :

Il a trouvé, dans les registres de la paroisse de Saint-Jean-en-Grève, l’acte de mariage du comte de Marsin avec Marie de Balzac d’Entraigues. Parmi les témoins du comte figure Jean Mariot, écuyer, sieur de La Guette, capitaine de chevaulegers et maître-d’hôtel ordinaire de Sa Majesté.

Or, madame de La Guette raconte très longuement que c’est elle qui a marié le comte de Marsin, qu’elle a assisté à la célébration du mariage et au repas de noces : « Les dames, ajoute-t-elle, furent coucher madame la comtesse de Marsin ; et M. le duc de Montausier lui annonça dans sa chambre monsieur son mari ; après quoi toute la compagnie se retira. Nous en fîmes de même, mon mari et moi. »

Voilà donc encore un récit des Mémoires que confirme un acte authentique.

Ce n’est pas tout : madame de La Guette dit que son mari étoit maître-d’hôtel ordinaire de Louis XIV ; on vient de voir qu’en effet M. de La Guette a pris dans l’acte de mariage la qualité de « maître-d’hôtel ordinaire de Sa Majesté. »

Mais dans l’acte de son inhumation il est appelé Jean Marius, tandis que l’acte de mariage le nomme Jean Mariot. Où est l’erreur ? car il y en a une d’un côté ou de l’autre ; à moins qu’il n’y en