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XIII
Préface.

rence d’un s final. Peut être aussi le c de Meurdrac ne se prononçoit-il pas dans l’usage ordinaire et disoit-on Meurdra pour Meurdrac. L’s alors auroit été ajouté arbitrairement par le curé de Saint-Thibaud ; ou bien il ne seroit qu’un trait sans valeur produit par le mouvement de la main. Toujours est-il que le père de madame de La Guette s’appeloit Meurdrac. Il étoit, d’après les Mémoires, originaire du Cotentin ; et La Chesnaye-des-Bois, aussi bien que l’Armorial général de 1695, prouve qu’il y avoit dans l’élection d’Alençon, des Meurdrac, seigneurs d’Amigny et de Boissey ; des Meurdrac, seigneurs de Flottemanville. La mère de madame La Guette, Élisabeth Dovet, étoit de Paris, suivant les Mémoires ; elle appartenoit à une famille qui a donné des magistrats au parlement. Nous savons en effet par Blanchard, Histoire des premiers présidents du parlement de Paris, qu’elle étoit née du second mariage de Jean Dauvet, seigneur de Rieux, avec Marie Gaillard, fille du sieur de Lonjumeau, et qu’ainsi elle descendoit en ligne directe de Jean Dauvet, chevalier, seigneur de Clagny, premier président de 1465 à 1571. Son père ne paroît pas avoir exercé de charge de magistrature ; mais son grand-père, nommé également Jean Dauvet, étoit conseiller au parlement de Paris.

Des lacunes considérables se remarquent dans les