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sommes loin de le croire, mais en attendant de nouvelles découvertes, il nous reste encore à étudier les épopées nationales de l’Europe, des peuples nos voisins ; on y travaille, il est vrai, avec ardeur, et le dernier mot n’est pas près d’être dit à cet égard : c’est une région qui commence à être explorée ; les découvertes qu’on y fera seront-elles aussi abondantes que celles qui ont récompensé le zèle des érudits français ?… C’est ce que l’on ne saurait dire.

Le long séjour que nous avons fait en Russie nous a mis à même d’y suivre un précieux filon, et à notre retour, nous avons cédé au désir de faire connaître nos impressions littéraires. Dans ce but, nous attachant à un monument à la fois historique et poétique de la plus haute importance,