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Dès l’aurore Iaroslavna pleure sur la terrasse du château de Putivel :
« Superbe Dnieper, dit-elle, tu t’es frayé un chemin à travers les rochers du pays des Polovtsi ; tu transportas sur ton lit les navires aux proues recourbées de Sviatoslaw quand il volait au-devant des hordes de Kobiak. — Ramène-moi mon bien-aimé, afin que mes pleurs cessent de couler dans la mer ! »
Iaroslavna pleure dès l’aurore sur la terrasse du château de Putivel :
« Ô Soleil, dit-elle, brillant soleil, tu réchauffes et tu réjouis les regards ; mais pourquoi lancer tes rayons brillants sur les guerriers de mon époux ? hélas ils sont maintenant couchés dans la plaine aride, la