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des arbres pour avertir les pays inconnus…
« À l’approche des Russes, les Polovtsi accourent par des routes non frayées ; leurs chariots nocturnes crient comme une bande de cygnes effarouchés. Le prince marche vers le Don, mais les animaux pressentent le malheur qui attend son armée.
« En la voyant passer, les loups hurlent dans les ravins, les renards glapissent, les aigles battent des ailes sur les ossements et appellent les bêtes fauves ; mais la nuit tombe peu à peu, le brouillard a couvert la campagne, le chant du rossignol s’entend, le bavardage des pies a cessé. Les Russes s’arrêtent au milieu d’une vaste plaine et l’entourent de leurs rouges boucliers ; ils se préparent à acquérir des hon-