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vieux boyards de la suite d’Igor, les ennemis sont nombreux, retirons-nous !… — On se rira de nous, répond le prince, plutôt la mort que la honte. »
Ce courageux élan porte bonheur aux Russes ; ils battent l’ennemi et s’emparent de son camp. Dans l’enivrement de ce premier succès, les vainqueurs se précipitent à la poursuite des fuyards, mais ceux-ci tournent bride. Les Russes assaillis de tous côtés s’arrêtent, plantent leurs larges boucliers dans le sol, et pendant quelque temps se bornent à décocher des flèches contre leurs adversaires.
Ils attendent des renforts. Le soleil est d’une ardeur dévorante et ils manquent de vivres et d’eau.
Dans cette cruelle extrémité, ils