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serments, se jetaient inopinément sur les provinces russes et les dévastaient.
Il fallut songer à poursuivre jusque chez eux ces hordes indomptables, mais que de sang versé, que de pertes réciproques sans résultats !
Les princes coalisés entreprirent de frapper un grand coup et se mirent en conséquence à la recherche des Polovtsi. Le combat s’engagea, les Russes, selon leur habitude, se précipitent avec fureur sur l’ennemi ; les Polovtsi soutiennent le choc, mais la garde du prince Vladimir les charge à son tour si vigoureusement qu’ils prennent la fuite et rentrent dans leurs steppes. Les Russes leur firent dix-sept mille prisonniers.
Tel est l’événement qui précède le fait d’armes célèbre dans le poème du