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NOTES.


baron de Viosménil, et le vicomte son frère ; et sous eux, MM. de Gallibert et Dumourier : ce dernier était pour la politique. Plusieurs officiers et autres furent envoyés avec eux.

Le ministère français perdit toute son influence et sa considération par l’exil du duc de Choiseul. Le duc d’Aiguillon, ennemi capital de ce ministre, lui succéda. Il sacrifia l’honneur et l’intérêt de son maître à son animosité contre le duc : il prit à tâche de défigurer son ouvrage, et il ne s’occupa plus de la Pologne.

Les trois puissances qui la convoitaient, instruites de l’horreur dont le ministre et sa cabale environnait Louis XV, se la partagèrent. Louis n’apprit cet événement que par la gazette ; ce qui lui fit dire à d’Aiguillon : Ah ! si j’avais encore Choiseul, cela ne se serait point fait ainsi, et la gazette ne me l’apprendrait pas. Choiseul ne revint pas, d’Aiguillon conserva sa place ; la Pologne était partagée, et la France n’eut pas ce qu’elle eût dû prétendre ; la Flandre, le Luxembourg ; ce qui nous aurait mis dans le cas d’ouvrir l’Escaut.

(3) Assez d’autres, sans moi, l’ont su gamaücher… Partage de la Pologne entre la Russie, la Prusse et l’Empire d’Allemagne.