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ciété éducative post-scolaire s’avisa de souhaiter que la nouvelle œuvre admît des filles et des garçons. Un murmure de terreur courut. Mais un assistant se leva bravement et conta qu’une initiative semblable avait été prise déjà et qu’entre autres résultats excellents elle avait produit d’excellents mariages. Personne n’ignore que, depuis que la Faculté de médecine admet des étudiantes, maint heureux ménage s’y est formé. Et partout où se réuniront ainsi, pour le travail commun, jeunes gens et jeunes filles, naîtront les prémisses d’unions autrement belles et sûres que celles dont l’étincelle a jailli dans un tango entre inconnus de la veille.

Plus une société est barbare, plus le mariage y ressemble à une violence ; plus elle s’affine et plus il devient une communion.

Jane Misme.