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Vous, causeurs austères
Qui souvent nous prêchez,
Que boire des pleins verres,
C’est de nos gros péchés ;
De cette doctrine,
Docteurs, défaites-vous,
Répétez avec nous :
Vive, etc.

L’avare n’aspire
Qu’après de grands trésors,
Son cœur ne soupire
Que pour des monceaux d’or ;
Mais le prolétaire
Vit heureux et content,
Lorsqu’il redit gaiment :
Vive, etc.

Parfois l’humeur noire
Vient nous assiéger,
Sachons rire et boire,
Sans nous en affliger ;
La mélancolie
Ne vaut pas, nous dit-on,
Le doux jus d’un flacon.
Vive, etc.

Des îles Marquises
Tous les bons habitants,