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Le Bouif errant

ment toutes ces émotions m’ont creusé et j’ai une soif.

Il se mit donc à la recherche d’un café encore ouvert à cette heure tardive de la nuit.

Pendant ce temps, le docteur Cagliari et ses deux aides avaient fini par démolir la barricade des meubles entassés par Bicard et s’étaient précipités dans le cabinet assyrien.

Ils s’aperçurent vite des traces de l’évasion de Sémoikalphalzar. Le lierre de la façade, en partie arraché, indiquait suffisamment la route prise par le fugitif.

— Malédiction ! jura Cagliari avec fureur. Il nous faut à tout prix retrouver cet imbécile.

— Il ne peut être loin, dit Moloch.

— On suivra sa trace facilement, reprit Baal. Son accoutrement le désignera partout à l’attention des passants.

— Cherchons donc, commanda Cagliari, et malheur à lui s’il retombe entre mes mains !