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DIVERSES.

Son merite a gagné les arbitres du ſort.
Les deſtins avec luy ſemblent être d’accord.
Durez bienheureux tems ; & que ſous ſes auſpices
Nous portions chez les morts plus tard nos ſacrifices.
J’en conjure le Dieu qui m’inſpire ces vers,
Je t’en conjure auſſi, Pere de l’Univers,
Et vous, Divinitez aux hommes bienfaiſantes,
Qui temperez les airs, qui regnez ſur les plantes,
Concourez pour luy plaire ; empéchez les humains
D’avancer leur tribut au Roy des peuples vains.
J’enſeigne là deſſus une nouvelle route :