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Soûtinſt que le giſant iroit voir ſes ayeux.
Tous deux s’eſtant trouvez differens pour la cure,
Leur malade paya le tribut à Nature ;
Aprés qu’en ſes conſeils Tant-pis euſt eſté cru.
Ils triomphoient encor ſur cette maladie.
L’un diſoit, Il eſt mort, je l’avois bien prévû.
S’il m’euſt cru, diſoit l’autre, il ſeroit plein de vie.