2 POESIES DIVERSES. I[ en faisoit autant, mais avec plus de grace. Enfin, si ['on vous croit, en rien ie ne le passe. Vou vous repreentez tout ce qui vient de Tandis que dans roes yeux vous lisez mon ennuy. Ce n'est pas tout encor, vous voulez que ie voye Son Portrait oth vostre ame a renferm sa ioye. Remarquez, me dit-on, cet air reinply d'attraits: J'en remarque aprks vous iusques aux moindres traits. Je fais plus: ie les lo/ie, et soufire que vos larmes Arrosent roes yeux ce Portrait plein de charmes. 0elquefols ie vous dis, c'est trop parler d'un mort: A peine on s'en est teu qu'on en reparle encor. Je i)orte, dites-vous, mal-heur cefix que i'aime; Le Cie[, dont la rigueur me fur tofiiours extreme, Leur falt 1 tous la guerre; et sa haine pour moy S'estendra sur quiconque engagera ma roy. Mon amlt n'est pas un sort dl-ne d'envie Cleandre, tu le sas, fit en couste la vie. Helas, i[ m'a long-temps aimbe eperdument. En p, resence des Dieux il en faisoit serment. .le nay reduit son feu qu'avec beaucoup de peine: Si vous l'avez reduit, avotiez-moy, Glimene, _Q.? le mien dont l'ardeur augmente tousles jours M,eux que celuy d'un mort roerite vos amours.
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