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280 APPENDICE. ' Couvrant le corps de son areante, - I1 se flattoit de le ressusciter; Puis, d'un si ain espoir son ame dtache Sembloit se repentir de son aile arrach&, ui I'auroit lev our se reci iter Q.P- . P. p .p TOulours attentf se plmntre, I1 me voyoit, pros de lui sans rien craindre, Et battre des mains et courir: Le soin de m'viter, celui de se defendre, Et la neur de se hisser trendre. Tout cdoi[ dans son ame lrardeur'de'motrir. II expliquoit d'un air si tendre, Par de trlstes accens. ses reret amoureux Que ie compris Iien, 'dnendre, ' O'il fallrot que ce ffit un areant malheureux. Attends-moi, je me meurs, ie suis prat'de te suivr Dit-il 3. la defunte, ou s'il ne le dit pas, I1 le marqua 'du tooins, puisqu'il cessa de viv/e. Et que je fus enfin t,m_oln d son trepas. Tell fut, bell? Iris I aventure cruelle De cet oneau toujours constant. Concluons que la, tourterelle D'un amour te?hel nest pas 1 seul modele Et que d'autres oiseaux savent aimer autant. u M, ais ne pourroit on pas conclure Qe cest chose commune &toute la Nature, Et que les animaux, par leur instinct forces, . Meurent tous en aimant ? Si la chose n'est sfireElle est probable et c'est assez. Du tooins, leur constance est-extrme. L'homme seul fi changer semble &re accoutum& ais a-t-il tant de tort? Non2 car .ouvent il aime u_n e ingrate, morbleu 1 dont fi n'est pas aim&