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7 6 APPENDICE. Celle de visiter sa galle, . Lorsque I'on a quelque Ioisir ? Deux mains, diversement fleuri4s, Par cent obiets divers viennent phlre & nos yeux; Et ces obiets delicieux Valent an. tooins les Thuilleries, I1 n'est parterres, ni prairies, 'Oh les couleurs clatent nieux. On voit mille cirons, iaunes, blancs, rouges bleux, Disputer du brillant avec les pierreries; Et le la Galle vient le nora de Galleries Bien veritablement, et sans plaisanteries Pour la diversit des obiets curieux Dont-les regards sont charmez en ces lieux. ' C'est encore de la Galle mme Que la Galanterie est appelle ainsi. Par une ressemblance extreme. nueje te vas dcrire ici. Galeux a I'ame ravie D'appaiser sans t&moin, et selon son envie -La demangeaison de la chair. Ainsi quand un Amant est. seul avec sa Belle, II n'a point de plaisir plus chef O..Ee d'en faire antant avec elle. Mais quand et Galand et Galleux Tr6uvent trop de gens auprs d'eu Leur passion est la g&ne. Ni Galant ni Galleux ne pent rien toucher, Ghacun tlche cather le pen.chant qui l'entralne; Mais souvent leur contrarote est vaine, La gaIle ni l'amour ne se penvent cachet. Aprks qu'un GaIleux, de la vu A parcourn ses belles mains (Car tons les soirs et les matins I1 golite le phisir d'en faire la revue); Aprks qu ses regards ont su le contenter, . S'ensuit le phisir de gratter. Or, pour t'en exprimer I doncent nompareille,