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Un demi jour, pas davantage:
Car enfin ce seroit dommage,
Que prenant trop mon int?r? b
Vo-us-en c3eussie’z plus ’qu’il n’en est.
Cornroe on ne doit tromper personne,
Et que votre ame est tendre et bonne,
Vous m’iriez plaindre un peu trop fort,
Si vous mandant mon d&onfort,
Je ne contois au vrai l’histoire;
Peut4tre m?me iriez-vous croire
O?e je souhaite le tr?pas ’
Cent lois le ]our? ce qui n’est pus.
Je me consol% et vous excuse;
Car apres tout on en abuse;
�On se bat & qui vous aura.
Je croi qu’il vous arrivera
Choses, dont aux courts louts se plaignent
Moines d’Orb?s? et sur-tout craignent,
C’est qu’/? la fin vous n’aurez pas
Loisir de prendre vos repas’.
Le Roi, l’Etat, votre P.atrie,
Partagent route votre vie;’
Rien n’est pour vous, tout est pour eux.
Bon Dieu! que l’on est malheureux
Q.?and on est si grand personnage[
Seigneur, vous ?tes bonet sag%
Et le serois trop familier,
Si je faisois le Conseiller.
A joüir pourtant de vous m6me
Vous aur?ez un plaisir extreme,
Renvoyez donc en certains temps
Tons les Traitez, tons les Traitaris,
Les Requites, les Ordonnances,
Le Parlement et les Finances,
Le vain tourmute des Frondeurs,
Mais plus que tbut les demandeurs,
La Cour, la Paix, le Mariage,
Et la dépense du voyage,