Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/237

Cette page n’a pas encore été corrigée

FABLES. 237 Recevez mes-baisers"; donnez moy vos douceurs. En disant la la cruelle Abeille Pique la Rose iusqu'au cmur; Ah ! Perfide, s'c:ia-t-elle Tu m'enleves mort biefi avec trop de rigueur. Encore as-tu bien l'insolence De me s'olliciter A la reconnoisance! Ouy ie reconnaistray le real que tu re'as fait, En ne te rendant,point le trait ' De qui ie viens d estre blessbe; Et demeurant sans aiguillon, On te verra languid, et faible, et mprise. Ingrats, venez apprendre icy vostre leqon a. V. FABLE DES VERSA SOYE ET DU MOUCHERON. ,es vets A soye, en d leur bobine; Travailloyent tous A-qifi-mieux-mieux. Avantohs, disoyent-ils ce travail cieux En quoy notre espce farine. i. I1 y avait d'abord: notre abeiIle. Dans le manuscrit Disant cela cette cmelle. 2. Et cepandant ton insolence Me vient solliciter la reconnoissance (ms, t. Duquel je viens d'estre blesse; .Ettoi restant sans aiguillon, Languiras foible et meprise. Ceci peut servir de lemon En montrant que tous ceux qui cherchent les delices Et q. ui s'attachent trop / ces moles douceurs, . Y lmssent leurs blens, leurs honneurs Et tres, sodvent y trouvent leur suplice (ms. 4. Darts (ms. 151 ).